Un jour,
le saut.

« Alors ça y est,

c’est le grand saut ?! »

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Quelle drôle de manière de féliciter quelqu’un qui décide de se lancer dans un nouveau projet !

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Faire le grand saut, sauter dans le vide. L’image est saisissante ; d’autant plus si, comme moi, vous avez toujours eu le vertige. L’image est saisissante, oui, mais aussi pertinente : car sauter dans le vide, c’est sauter vers l’inconnu. Et l’inconnu peut être une menace, un danger. Or, s’il y a bien une chose que notre instinct animal ne cessera de combattre, c’est le danger. Lorsque notre instinct de survie perçoit une menace (qu’elle soit bien réelle ou imaginaire), il déploie un attirail de réactions physiologiques comme mécanisme de défense : augmentation du rythme cardiaque, écarquillement des yeux, chair de poule, accélération de la respiration… Un ensemble de réactions que l’on appelle communément : la peur. Et cet ensemble de réactions intervient pour une raison simple : permettre à son sujet de fuir, si possible, ou de combattre, si pas le choix. Sauter dans le vide, c’est donc faire face à la peur, et refuser de fuir, alors même que notre corps nous ordonne le contraire.

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Pourtant, si sauter littéralement dans le vide sans sécurité s’avère concrètement être une mauvaise idée, sauter dans le vide au sens où on l’entend ici se trouve souvent être beaucoup moins risqué. Pourquoi ? Car le risque présumé, identifié par notre organisme et à l’origine de cette peur, n’est finalement basé que sur nos croyances. En réalité, dans le cas d’un changement de vie (professionnel ou personnel, d’ailleurs), il ne s’agit évidemment pas de la peur de mourir : mais bien de la peur de l’autre et de son jugement, la peur de manquer, la peur de se tromper voire d’échouer.

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Tous ceux qui ont un jour décidé de prendre une autre direction et « de se lancer » sont passés par-là : par la déconstruction de ces croyances, par cette peur qu’ils ont un jour accepté d’ignorer. J’avais envie, à travers cette mini-série d’épisodes, de rendre hommage à ceux qui ont, un jour, fait preuve d’audace. Tous ont, depuis, accompli de grandes choses : mais si la peur a été le point commun de tous mes interrogés, je reste persuadée qu’ils ont tous, avant et après, fait face à d’autres émotions aussi intenses.

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Aborder le sujet des émotions dans le monde du travail : c’est un sujet qui m’a toujours fascinée. Avec eux, il me tarde d’aborder ces questions qui génèrent bien des maux : syndrome de l’imposteur, anxiété généralisée, ou encore quête de sens et épanouissement : en quoi les émotions interviennent-elles dans leur quotidien au travail ?

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Premier épisode

disponible prochainement !